Avant de rouler sur son skate, il faut monter dessus. Et pour cela, il y a bien plus d’une façon. Les différentes méthodes listées ci-dessous ne sont pas de « vrais » tricks mais il n’empêche : certaines ne sont pas évidentes et entraîneront quelques jolies chutes.
La façon « normale »
Le skateboard est à l’arrêt. Le skateur à côté. Le pied avant monte sur la planche bien dans l’axe de la planche. Le pied arrière pousse. Puis le pied arrière vient se positionner sur le tail. RAS, c’est le basique.
Courir derrière sa board
La planche bien à plat et bien droite devant soi, le skateur la pousse avec le pied suffisamment fort (le pied pousse le tail ou mieux pousse bien à plat au centre de la board) et lui court après pendant 2-3 pas de course. Ensuite, il suffit de sauter, bien viser et plaquer les pieds pile poil ou il faut. Pratique, permettant de prendre de la vitesse et particulièrement sûre, cette technique est utilisée pour prendre de la vitesse dans une zone ou l’élan est restreint.
Monter sur sa board en courant
Planche à la main (main du pied avant – main gauche pour les regular, main droite pour les goofie) fermement tenu au niveau du nose, le skateur trottine puis avec le skate à côté de lui. Le tail frotte par terre. Dès que la main lâche la board, cette dernière plaque les 4 roues par terre. À ce moment, le skateur saute sur sa board en visant le tail avec le pied arrière et les vis pour le pied avant.
Pas très difficile, cette technique permet de prendre pas mal de vitesse mais nécessite de bien viser. Idéalement, les pieds doivent atterrir sur la board avant que cette dernière ne touche le sol.
Il existe différentes variations : en arrière notamment pour prendre de l’élan lorsque la zone d’élan est comptée et que la poussée en switch n’est pas très performante.
Plus casse gueule, la version demi-flip est plutôt rigolote une fois maîtrisée. Il s’agit de procéder comme pour une montée en courant sauf que la planche a les roues qui pointent vers le ciel. La main avant tient toujours le nose mais donne un petit coup sur le côté lors du lâcher. En tombant, la planche va rebondir au sol sur les 2 côtés relevés et si le coup de poignet a été efficace, elle va faire un demi-flip afin de se remettre dans le bon sens (les roues contre le sol). Le plus dur est fait, il suffit de sauter dessus.
Le caveman pour monter sur sa board
Figure facile, le caveman consiste à courir avec sa planche dans la main puis à sauter en l’air vers l’avant. Une fois en l’air, coller les pieds sur la planche et ratterrir le pied avant sur les vis et le pied arrière sur le tail. La difficulté ici est de bien viser et d’être suffisamment rapide. Plus le skateur a de vitesse et d’amplitude en l’air, plus le caveman est facile, fluide et élégant.
À noter que le caveman se décline en autant de variations que souhaitées (en variant les grabs ou en ajoutant des rotations…) et permet de démarrer après avoir franchi un obstacle.
Variante du caveman, le caveman fingerflip consiste à faire faire un flip à sa board avant de plaquer les pieds dessus. Le fingerflip peut être réalisé tel un flip classique ou en mode « hélicoptère » avec la planche qui tourne comme un shove-it 360.
Autre variante du caveman, le poserman est simplement un caveman avec la main avant qui attrape le truck plutôt que le nose.
Cette liste est bien sûr indicative. Pas de limite, il existe pleins de combinaisons et de variations. À chacun d’inventer les siennes. En voici quelques variations supplémentaires :