Spots de skateboard

Les skateparks sont aujourd’hui incontournables dans la pratique du skate et permettent de rassembler sur le même lieu sécurisé divers équipements. Il existe même des annuaires des skateparks dont l’excellent Jackspots qui en recense plusieurs centaines.

carte interactive des spots de France

Carte des skateparks par Jackspots

Pour les débutants en skate, c’est une mine d’or lorsqu’il s’agit, par exemple, de partir en vacances et ne pas louper le spot du lieu de destination. Pour les skateurs ayant déjà quelques mois ou années de pratique dans les pattes, c’est une très belle ressource pour choisir de partir en roadtrip et de ne pas être déçu par les spots ciblés !

Ou pratiquer le skate ?

Le skateboard peut se pratiquer partout. Initialement, il est né dans la rue et dans les piscines vides de Californie mais au fil des décennies, de nombreuses sous-pratiques sont apparues. Tant et si bien qu’aujourd’hui, un bon skateur de rampe peut être mauvais en street et un pratiquant de skatepark ne saura pas forcément faire de figures complexes en flat !

Malgré ces différences profondes, la majorité des skateurs a un type de pratique de prédilection et sait se débrouiller avec les autres variantes du skate même si ce n’est pas leur point fort. À chaque type de pratique son lieu de pratique préféré appelé spot avec toutes ses déclinaisons de modules et ses équipement urbains détournés de leur usage originel.

backside tail slide en curb

Skate sur un curb en street

Les spots de rue en skate : le street et le flat

C’est la base pour beaucoup. Pour pratiquer en street, il suffit d’un morceau d’asphalte ou de béton bien lisse. Idéalement grand, suffisamment loin de la circulation automobile et protégé pour éviter de la casse de matériel, le spot de street parfait est propre (pour éviter les chutes et trop se salir), visible et sans voisinage (le skate ça fait du bruit).

En street, il y a déjà beaucoup à faire avec …rien du tout. Et justement, quand il n’y a rien, les skateurs appellent cela du flat. Sur le flat, on peut travailler ses nouvelles figures, améliorer son équilibre et tester des figures techniques.

Skateboard sur une place

Skateur faisant un fliptrick en flat sur une place

Pour un peu qu’il y ait quelques trottoirs, bancs, marches, obstacles ou barres, le spot se transforme et devient un spot de street qui permet de multiplier les figures.

Enfin, les puristes préfèrent la rue, la vraie et évoluent sur les obstacles artificiels imaginés par les urbanistes et les architectes et valorisés (ou pas) par la pratique skateboardistique.

Les spots de courbe en skate : les rampes et le bowl

Dès que la surface est incurvée, les skateurs parlent de courbe. On en trouve dans les piscines (peu fréquent en France), un peu dans la rue et beaucoup sur des structures dédiées : ce sont les rampes (en bois, en métal) ou lorsqu’elles sont plus ou moins fermées des bowls.

Big rampe en skateboard

Fs air stalefish en big rampe

En fonction de la hauteur des courbes, du rayon et de l’angle au sommet de la courbe, la pratique de la rampe est très différente : de la micro (1m de haut) à la big rampe (mini 2m50 avec de la verticale au sommet) en passant par toutes les variations et combinaisons possibles (plusieurs rampes jointes, différentes hauteurs, présence ou pas d’un coping ou d’une margelle), il y a beaucoup de possibilités et de figures différentes à réaliser. Les plus petites rampes sont très ludiques, les plus rad exigent un vrai engagement et une bonne condition physique.

La courbe est une discipline à part dans le skate et les rampriders, minoritaires parmi les pratiquants mais très visibles dans les médias sont les pratiquants qui ressemblent le plus à de « vrais » sportifs.

Le spot passe-partout : le skatepark

Enfin, pour pratiquer en toute sécurité et sous l’impulsion des collectivités locales, les skateparks sont très vites apparus. Le but non avoué était de canaliser les skateurs sous couvert de promouvoir la pratique en toute sécurité. Donnant-donnant donc.

skatepark avec un skateur

Ollie en descente de table sur un skatepark

Particulièrement désolant et non adaptés il y a encore quelques années, les skateparks qui sortent de terre depuis les années 2000 sont agréables à skater, riches et leur jouabilité plutôt importante. De plus en plus construits en béton, ils sont solides et permettent de mixer les différents types de pratique. On y retrouve classiquement les incontournables du street (de quoi slider, des marches et des gaps), des obstacles à franchir (type pyramide ou table) ainsi que des courbes et des plans inclinés se relancer et pour prendre de la vitesse.

Lorsque les skateparks sont très orientés street, on parle de streetpark. Il y a des tas de variantes possibles, une des plus récentes visant toutes sortes de pratiques (en plus du skate) est la pumptrack : c’est un équipement ludique (mais dont on fait vite le tour en skateboard) permettant de prendre de la vitesse sur un parcours de bosse.

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